Feux

« De la série des Feux, on retient le blanc du papier qui fascine et hypnotise à la manière des flammes crépitantes. Là encore, c’est le vide qui est chargé d’une force incroyable. Les troncs noirs peints à la cendre dansent au rythme cadencé d’une chorégraphie des morts. Notre œil entend le craquement du bois dans les flammes. La narration s’amplifie de papier en papier, conduite par un lyrisme relativement nouveau dans l’univers de l’artiste, et dont le format allongé des œuvres fait penser à une partition musicale qui jouerait un requiem. À la fin, le drame se noue, l’enfer embrase la nature, mais le phénix renaîtra de ses cendres. Cendres du deuil et de la régénération. Le sursaut de vie est toujours présent au point qu’une interconnexion nous semble bientôt évidente entre les différents motifs explorés par l’artiste.(…) Il est question d’une dynamique de la résurgence qui transcende ces œuvres extrêmement délicates, jusqu’à en exhumer la force artistique. C’est parce que Christel Valentin est fondamentalement une artiste du vivant, de ses ressources et de ses contingences contemporaines, que son art s’ancre dans nos propres émotions. » – Julie Chaizemartin (critique d’art, journaliste  – 2021)

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