TRAVAUX

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Feux

« De la série des Feux, on retient le blanc du papier qui fascine et hypnotise à la manière des flammes crépitantes. Là encore, c’est le vide qui est chargé d’une force incroyable. Les troncs noirs peints à la cendre dansent au rythme cadencé d’une chorégraphie des morts. Notre œil entend le craquement du bois dans les flammes. La narration s’amplifie de papier en papier, conduite par un lyrisme relativement nouveau dans l’univers de l’artiste, et dont le format allongé des œuvres fait penser à une partition musicale qui jouerait un requiem. À la fin, le drame se noue, l’enfer embrase la nature, mais le phénix renaîtra de ses cendres. Cendres du deuil et de la régénération. Le sursaut de vie est toujours présent au point qu’une interconnexion nous semble bientôt évidente entre les différents motifs explorés par l’artiste.(…) Il est question d’une dynamique de la résurgence qui transcende ces œuvres extrêmement délicates, jusqu’à en exhumer la force artistique. » – Julie Chaizemartin (critique d’art, journaliste  – 2021)

 

Méduses

Un choix parmi les espèces animales qui pullulent à la faveur des dérèglements climatiques et de la surexploitation des ressources. Elles sont travaillées à l’inverse, à partir de l’impression de fragilité qu’elles dégagent. Les méduses, composées de 98% d’eau, sont ici en proie à ce qui semble être une errance au grès des courants marins, de l’eau remuant sans but dans de l’eau. Presque rien. Leurs mouvements légers sont travaillés à leur image, avec une matière constituée de 2% de pigments dans 98% de liant acrylique transparent.

 

 

Nuages d’étourneaux

Les nuages d’étourneaux se dissolvent, en mouvements fugaces et mystérieux. Des milliers de points qui partent en tous sens. Pas grand-chose. Les étourneaux sont réalisés avec des matériaux insignifiants : minuscules traits et points, des rognures de crayon, déchets de matière ordonnancés en une fine marqueterie. De ce long temps passé pour exécuter cet ouvrage surgit une poésie qui transcende le matériau et pose la question de la création de la valeur.

«Méduses» et «Nuages d’étourneaux» ont pour but de faire surgir une beauté sensible avec une économie de moyen pour mettre en lumière une observation : les êtres faits de peu se mettent à pulluler au moment où bien d’autres disparaissent. Les méduses comme les étourneaux sont l’expression de la résilience du vivant, à travers eux, La poésie du «presque rien» agit, laissant ouverte la question des déséquilibres qui font trembler nos écosystèmes autant économiques qu’écologiques.

 

travaux_pylonesPylones

Ici, il sera question du réseau, de son énergie, de ses pulsations. Des réseaux de fils électriques venus du monde entier s’organisent en paysages urbains pensés comme des systèmes vasculaires en perpétuelle recomposition. Des pigments iridescents sont travaillés en saupoudrage sur un support floqué dans lequel s’enfonce le dessin, pour montrer le caractère fluctuant de la lumière, de jour, où le déplacement du spectateur engendre à chaque pas de nouvelles lumières, ou dans le noir, de nuit, quand certaines matières phosphorescentes prennent le relais et s’éclairent littéralement.

Face à l’angoisse de notre dissolution individuelle se dresse la permanence d’un réseau hyperactif, nous laissant croire à une identité collective sans sommeil, sans silence, sans vide, sans mort.

 

 

travaux_palaisdeverre Palais de verre

Un dessin qui advient par une ombre portée. Traits de liant transparent sur Plexiglass, nos institutions se métamorphosent en Palais de verre, fragiles et fantomatiques.

 

 

 

travaux_survivantsSurvivants

Observation originelle : Les drames laissent des survivants. Ce constat engendre une série de peintures «à fresque», technique où le pigment est pris dans le support frais qui fait office de liant avant d’être poncé pour ne garder que l’essentiel. Plus de 160 portraits de personnes ayant échappé à l’enfer disent la complexité de la nature humaine, regards habités par une urgence d’où émanent une présence singulière, une dignité oubliée, entre le silence de leur bouche et les cris de leurs yeux.

 

 

 

travaux_exister Exister

Dans ce thème la question qui est posée est : à quels moments avons-nous le sentiment d’exister ? En situation de survie ou de combat pour la vie ? Dans ces moments où l’on dépasse les limites du corps ? Dans le simple fait de se mettre debout ?

 

 

 

travaux_livres Livres d’artistes

 

 

 

 

 

 

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